J’ai oublié de préciser qu’hier soir, une surprise et pas des moindres, nous attendait au van, un koala se baladait sur le parking. Cela lui a valu un bon coup de stress, car il a attiré assez rapidement une dizaine de personnes, mais cela nous a permis de voir un koala sauvage à moins de deux mètres.
Nous arrivons à Byron Bay dans l’après midi.
Il y a tellement de monde qu’il nous est difficile de trouver une place dans les campings. Finalement, nous nous installons dans un camping un peu en dehors du centre.
Il est trop tard lorsque nous avons fini de nous installer pour retourner surfer ou visiter Byron Bay.
Pas très loin de notre van, il y a celui que je nomme « l’homme-sage », un vieux thaïlandais à moitié édenté portant des tatouages maoris sur le visage et sur le corps, vivant dans une caravane au milieu d’une sorte de jungle faites de multiples plantes exotiques. L’entrée de sa maison est gardée par des fétiches, des gris-gris, et un peu partout sur des troncs d’arbres, sont gravés des Tikis (divinités des îles pacifiques) et des femmes sirènes nues. Nous avons aussi aperçu en discutant avec lui au moins trois ou quatre lézards magnifiques profitant de la quiétude du lieu.
L’ambiance du camping est sympa, tout le monde se retrouve dans une cuisine collective à partir de 18h-18h30.
Dès lors, c’est un festival d’odeur de cuisine du monde où chacun y ajoute sa touche personnelle. Cela nous plait bien.
Après avoir mangé, on décide de sortir en ville pour y tâter l’ambiance.
Byron Bay, la mythique, nous sommes un peu déçus par l’ambiance ce soir là.
Pas de musique dans les pubs… Bref nous ne sommes pas convaincus par cette première virée noctambule.
Tuesday December 11th
Nous passons la matinée dans l’eau fraîche de Byron Bay, fi des requins et autres dangers de la baie.
Le surf est bon moins brouillon que tout ce que l’on a surfé jusqu’à présent (excepté Crescent Head).
Transi de froid, nous décidons de passer l’après midi à visiter et faire du shopping. Gaël et Romain cherchent un banjo pour nos soirées tandis que Laurie et moi faisons les quelques boutiques dans les rues de la ville.
Nous rentrons, et décidons d’essayer de nous faire à manger tôt pour essayer de nous mettre à l’heure australienne (ils mangent tôt et sortent tôt). Ce soir au menu, Laurie et ses assistants vous proposent poulet au curry.
Nous retournons en ville beaucoup plus tôt qu’hier et allons dans un pub repéré hier soir.
Un groupe joue, nous trouvons difficilement de la place pour nous asseoir alors qu’hier soir lorsque nous y sommes passé à une heure plus tardive, nous avions l’embarras du choix en ce qui concerne les tables.
Pour la suite des réjouissances, nous allons au « Chickey Monkey » (l’orthographe n’est peut être pas correct) pour un spectacle de Coyotes Girls.
Bon, le spectacle en lui-même n’est pas terrible, trois coyotes girls se dandinent sur une piste surélevée.
Mais, après leur show, on comprend pourquoi les tables sont recouvertes de métal anti-dérapant.
Tout le monde danse sur les tables sur du son tendance Rock.
On finit par se décider à rentrer, car nous devons partir demain.
Wednesday December 12th
Nous mettons le cap au Sud pour nous rendre à Scotts Head.
Nous trouvons un camping super. Juste derrière une dune, la plage. Et quelle plage ! Du bon surf!!
En plus de ça, nous avons accès à un internet pour deux heures par jour gratuit.
Nous avions prévu de repartir demain pour Crescent Head mais décidons de rester ici un jour de plus.
Le soir venu, après l’extinction des feux, alors que nous nous trouvons encore dans le coin barbecue (il faudra que je vous explique les barbecues d’ici), nous entendons un son de griffes sur du bois juste derrière nous. C’est un possum. Qu’est ce que c’est que cette bête encore ?
C’est un marsupial de la taille d’un gros chat ressemblant vaguement à un écureuil ayant des griffes non rétractiles et une tête de kangourou.
Très curieux, et pas du tout effarouché, il vient nous voir (à moins que se soit les odeurs de notre défunt repas qui l’a attiré, humm) et s’approche de nous, nous le touchons mais ne sommes pas téméraires et ne voulons pas nous prendre un coup de griffes ou nous faire mordre.
Je fais un petit aparté pour parler des barbecues.
Ici, le barbecue est roi. L’Australie est le pays du barbecue ou BBQ en Aussie. Leurs BBQ sont bien différents des nôtres. La grille est remplacé par une grande plaque de métal, il n’y a donc ni grilles, ni charbon… On peut y faire cuire plein de choses différentes, facile d’utilisation et d’entretien. De plus, il y en a partout, dans chaque aire de pique nique en accès gratuit.
Vraiment pratique pour nous.
Thursday December 13th
SURF DAY
De magnifiques droites s’enchaînent les unes après les autres, un paradis du surf. Il y a un peu de monde à l’eau, mais à midi, je suis seul à l’eau avec deux locaux.
That’s great Mate!!
Friday December 14th
Nous disons au revoir à Scotts Head et prenons la direction de Seals Rocks situé au milieu du Myall Lakes National Park.
Nous y arrivons après avoir emprunté une petite route serpentant au milieu de la forêt.
Nous y trouvons une plage magnifique aux eaux cristallines, quelques surfeurs sont à l’eau tentant de prendre les quelques déferlantes qui s’y présente.
Nous nous mettons à l’eau pour les y rejoindre. La vague qui nous semblait petite de loin, nous surprend par sa puissance.
Gaël réussit quelques rides dans ces eaux limpides, pour Romain et moi, c’est plus difficile.
Alors que Gaël et Romain viennent juste de surfer la même vague et remonte vers moi, ils voient des ailerons à une dizaine de mètres de moi et me font de grands signes.
Ce sont des dauphins qui se rapprochent calmement de moi, passent à quelques mètres et s’éloignent. J’essaie de le filmer mais ce n’est pas évident de garder l’équilibre sur la planche et de filmer des dauphins qui ne font que passer.
Pendant ce temps, Laurie fait un petit footing sur la plage.
Saturday December 15th
Gaël et Romain décident d’aller surfer.
Tandis que Laurie bronze un peu et joue dans les vagues, je prends mon masque pour aller voir les fonds de cette petite baie.
L’eau est magnifique, j’ai l’impression d’être de retour au lac McKenzie de Fraser Island.
Je m’amuse à aller sous les déferlantes et regarder les planches passer au dessus de ma tête.
J’ai aussi l’espoir de revoir les dauphins d’hier.
Mais ils ne seront pas au rendez vous.
Nous partons pour New Castle retrouver notre « famille d’accueil ».
Nous leur préparons du poisson à la provençale.

3 commentaires:
eh ben dis donc. ca permet d'oublier la grisaille de chez nous tous ca^^.
Je vois qu'un problème, vous risquez de bien vous ennuyer une fois revenus de tants d'aventures ;)
allez profitez bien tous
C'est très intéressant à vous suivre avec Google earth et en plus il y a des photos sur les différents sites que vous mentionnez.On voyage avec vous. Georges et Marithé
A chaque fois j'imagine le trip avec vous vieux fréres, ca doit être énorme, de jours en jours, de kilométres en kilométres, de vagues en vagues... Effectivement ca doit pas être aisé de trouver du temps pour uploader les photos entre taper tout ca (bravo pour tous ces textes :) ), préparer les trips à venir, monter et démonter les matos, faire les cons à courir aprés des koalas etc lool.
En tout cas avec Ben on se dit que, ride et montagnes mis à part, un hiver à Paris c'est comme un hiver à l'Alpe d'Huez, ca caille ca mére !!
Bises à tous, ridez une vague pour moi siouplé ;)
Have fun, ride on :)
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