Départ émouvant,
Mais nous avons tous hâte, excités et émus de partir après un dernier repas tous ensemble avec nos familles.
Départ Lundi 19 Novembre 14h (heure locale).
Dépaysement assuré à l’arrivée à Dubaï.
L’ensemble de la population des 5 continents se croisent dans un immense melting pot, ou plutôt, un immense hall : La zone Duty Free.
Malgré une longueur de certainement plus d’un kilomètre, nous avons en 9 heures d’escale largement eu le temps d’arpenter la zone.
9 heures (de 1h du matin à 10h), bloqués dans un aéroport, c’est long, très long. Impossible de vraiment dormir et donc de prendre des heures de sommeil d’avance sur le vol à venir.

Le fameux hall

Ambiance générale dans la zone Duty free
Les 4 dingos à Dubai
Le Vol.
Je mets un V majuscule car comment appeler autrement un vol de 14 heures.
14 heures hors du temps dans un espèce de tunnel large de moins d’une dizaine de mètres dans lesquels il y a 10 « fauteuils » et 2 allées dont le meilleur qualificatif que je puisse trouver, est « étroitesse ».
14 heures hors du temps.
On a pu distinguer au travers d’un hublot, un coucher puis un lever de soleil voilà les seuls indices temporels que l’on a eu.
Nous avions bien des montres mais que veut dire une heure affichée sur un cadran ou un écran quand on voyage vers le futur, quand on saute de fuseaux horaires en fuseaux horaires sans vraiment s’en rendre compte.
Une vague impression de partir sur Saturne ou Jupiter, d’être un pionnier de l’exploration spatial.
Donc au total plus de 24 heures, sans voir le ciel directement ou respirer un air qui n’a pas été filtré par une climatisation ou autre appareil de ventilation.
L’arrivée.
Mercredi 21 Octobre 7h am (heure locale).
Un seul mot résume parfaitement ce que nous avons ressenti « ENFIN !!! ».
Dès la sortie de l’avion, des affiches publicitaires nous ont mis dans l’ambiance.
Par exemple celle d’une compagnie de téléphone portable nous mettant au jus du vocabulaire « aussie » (australien), l’un m’a bien fait rire le « bodyboard » est nommé « Shark Biscuit ».
Puis, la douane, on nous avait prévenu que les douaniers australiens étaient terribles, pas dans notre cas. Peut-être un coup de chance…
Aéroport Sydney et le vocabulaire.
On sort.
Mes premières impressions de ces premiers pas en territoire aussie sont : La terre rouge, des eucalyptus et des palmiers de partout. « Un peu comme chez nous sur la côte d’azur », me diriez vous. Pas du tout car il y aussi plein d’autres végétaux inconnus.
Nous sommes alors un peu perdus, fatigués mais enthousiastes à l’idée de découvrir ce nouveau continent et tout les trésors qu’il recèle.
Un taxi nous emmène « directement » à Manly (c’est un grand mot car le trajet a tout de même pris ¾ d’heure).
64 PittWater Road.
La conduite à gauche, marrant mais on en reparlera lorsqu’il faudra conduire notre van.
Nous traversons Sydney dans les embouteillages et sans vraiment en voir grand-chose car on passe par des Highway (autoroutes) et des tunnels. En passant, le cri d’un perroquet ou un truc du genre résonne quelque part. Il fait lourd, très chaud et si nous sommes aux fenêtres pour avoir un peu d’air « frais », nous y sommes surtout pour boire littéralement le paysage dans son moindre détail.
Nous arrivons enfin à Manly.
Des petites rues partent à droite, à gauche, des bâtiments d’un charme exotique, partout cette impression de ne pas être dans une ville mais dans une jungle où des maisons auraient poussées de ci de là.
Après avoir posé nos bagages, direction la plage de Manly Beach et l’Océan Pacifique.
Là encore plus qu’en voiture, nous avons cette impression de se promener dans une jungle aménagée.

Manly Street et devanture de notre Surf dealer.
En fait, je crois que la différence avec la France est que les australiens n’ont pas coupé leurs arbres là où cela n’était pas nécessaire et donc les espaces verts ne sont pas « aménagés » comme chez nous.
Il y a pleins d’arbres de toutes sortes et d’âges vénérables, aux troncs majestueux, immenses, dans les branches desquels se posent pleins de variétés d’oiseaux « exotiques » (perroquets ou cacatoes, menâtes…).
Manly Beach. Immense en comparaison de nos plages. Gaël semble déçu par les vagues. Le « petit » con.

Manly Beach
On met tous les pieds dans l’Océan Pacifique en même temps dans une sorte de rituel.
Frais.
Puis longeons la plage. Et finalement n’y tenant plus, Romain et moi allons nous jeter dans les vagues pour body surfer.
L’éclate, un grand plaisir après ce voyage interminable.
Tous, nous réalisons à peine où nous sommes, que nous sommes en train de jouer au Freesbee sur une plage à l’autre bout du monde au bord de l’Océan Pacifique (je me répète un peu mais c’est pour me permettre de bien me le faire rentrer dans le crâne le plus rapidement possible).
Passé ce petit moment de réjouissance, nous allons vite à la banque afin d’ouvrir un compte.
Rapide pour Laurie et Gaël mais interminable pour Romain et moi. Nous sommes tombés sur une femme aussi rapide qu’une tortue.
Laurie nous avouera à romain et moi et à notre plus grand « réconfort » qu’elle n’avait rien compris à ce que lui disait le banquier.
L’attente nous achève, Romain et moi car on n’en voyait pas la fin, Laurie et Gaël par leur attente dehors.
La fatigue due au Jet-Lag nous tombe dessus.
Nous allons nous coucher à 6h pm je crois pour nous réveiller vers 2h am. Gaël est malade. Peut-être le Burger de la veille qui passe pas…
Bref, on se force à se rendormir jusqu’à 6 h am. Histoire d’essayer de se mettre dans le rythme d’ici.
Nous nous levons pour aller voir le lever de soleil sur l’Océan (je vous épargne le Pacifique cette fois).
Des oiseaux chantent de partout, et il y a une sorte de brume matinale flottant dans l’air.
Nous arrivons un peu tard pour profiter du spectacle.
Mais un tout autre spectacle nous y attend.
Les Aussies sont là, en train de surfer, courir, jouer au Beach Volley. On ne sait pas à depuis quelle heure ils y sont mais on se promet de revenir demain vers 5h30 am pour, d’une voir le soleil se lever et de deux, voir si les aussies sont au rendez vous.

6h du mat' et les Aussies sont là. Sur terre ou sur mer...



7 commentaires:
AAAahaahh puutaaaiin ca c'est un road book qui commence bien ou je m'y connais pas !
Yoooooooo
Moi je suis parti chez les Viet et vs chez les Oz...
Terrible !!!!!
@ +
Excellente description! On serait presque avec vous!
Merci pour tous ces détails, on découvre la culture australienne à travers vos yeux, on voyage dans l'imaginaire!
En tout cas, vous avez l'air d'en profiter, et c'est ça qui compte le plus!! Eclatez vous, profitez en, et surtout n'oubliez pas de compléter ce blog ^^
Gros bisous de Mél et Caro ^^
Un voyage qui a l'air de bien commencer! Bon courage et continuez à nous raconter ces aventures qui nous emmènent loin du bitume d'ici ^^
Bizz
Laetitia
ralala ça y est vous y êtes !
C'est vrai que c'est chelou pour moi de vous imaginer si loin alors que nos moments passer ensemble sont si rares mais quelque chose me dit que cette année je vais me sentir plus proche de vous....ah ben ouai j'y suis cette fois les news seront régulières hihihi !!
je vous embrasse fort, à bientôt
ET ben dis donc, ca a l'air d'être mouvementé ...
Je crois que je fais faire un petit détour par l'océan Pacifique avant de retourner en Europe moi !!! Surtout continuez à me raconter vos aventures australiennes ( Oui NIco je trouve que tu as l'âme d'un poète un peu philosophque mais bon je sais pas ce qu'on fume en Australie MDR)
Gros bisous à tous les 4 et un énorme à ma soeurette , vivez ce rêve à fond, ca passe si vite ...
Bab
Enregistrer un commentaire