dimanche 16 décembre 2007

Goin' South.

Monday December 10th
J’ai oublié de préciser qu’hier soir, une surprise et pas des moindres, nous attendait au van, un koala se baladait sur le parking. Cela lui a valu un bon coup de stress, car il a attiré assez rapidement une dizaine de personnes, mais cela nous a permis de voir un koala sauvage à moins de deux mètres.

Nous arrivons à Byron Bay dans l’après midi.

Il y a tellement de monde qu’il nous est difficile de trouver une place dans les campings. Finalement, nous nous installons dans un camping un peu en dehors du centre.
Il est trop tard lorsque nous avons fini de nous installer pour retourner surfer ou visiter Byron Bay.

Pas très loin de notre van, il y a celui que je nomme « l’homme-sage », un vieux thaïlandais à moitié édenté portant des tatouages maoris sur le visage et sur le corps, vivant dans une caravane au milieu d’une sorte de jungle faites de multiples plantes exotiques. L’entrée de sa maison est gardée par des fétiches, des gris-gris, et un peu partout sur des troncs d’arbres, sont gravés des Tikis (divinités des îles pacifiques) et des femmes sirènes nues. Nous avons aussi aperçu en discutant avec lui au moins trois ou quatre lézards magnifiques profitant de la quiétude du lieu.


L’ambiance du camping est sympa, tout le monde se retrouve dans une cuisine collective à partir de 18h-18h30.
Dès lors, c’est un festival d’odeur de cuisine du monde où chacun y ajoute sa touche personnelle. Cela nous plait bien.
Après avoir mangé, on décide de sortir en ville pour y tâter l’ambiance.

Byron Bay, la mythique, nous sommes un peu déçus par l’ambiance ce soir là.
Pas de musique dans les pubs… Bref nous ne sommes pas convaincus par cette première virée noctambule.

Tuesday December 11th
Nous passons la matinée dans l’eau fraîche de Byron Bay, fi des requins et autres dangers de la baie.
Le surf est bon moins brouillon que tout ce que l’on a surfé jusqu’à présent (excepté Crescent Head).
Transi de froid, nous décidons de passer l’après midi à visiter et faire du shopping. Gaël et Romain cherchent un banjo pour nos soirées tandis que Laurie et moi faisons les quelques boutiques dans les rues de la ville.
Nous rentrons, et décidons d’essayer de nous faire à manger tôt pour essayer de nous mettre à l’heure australienne (ils mangent tôt et sortent tôt). Ce soir au menu, Laurie et ses assistants vous proposent poulet au curry.

Nous retournons en ville beaucoup plus tôt qu’hier et allons dans un pub repéré hier soir.

Un groupe joue, nous trouvons difficilement de la place pour nous asseoir alors qu’hier soir lorsque nous y sommes passé à une heure plus tardive, nous avions l’embarras du choix en ce qui concerne les tables.
Pour la suite des réjouissances, nous allons au « Chickey Monkey » (l’orthographe n’est peut être pas correct) pour un spectacle de Coyotes Girls.
Bon, le spectacle en lui-même n’est pas terrible, trois coyotes girls se dandinent sur une piste surélevée.
Mais, après leur show, on comprend pourquoi les tables sont recouvertes de métal anti-dérapant.
Tout le monde danse sur les tables sur du son tendance Rock.



On finit par se décider à rentrer, car nous devons partir demain.

Wednesday December 12th
Nous mettons le cap au Sud pour nous rendre à Scotts Head.
Nous trouvons un camping super. Juste derrière une dune, la plage. Et quelle plage ! Du bon surf!!



En plus de ça, nous avons accès à un internet pour deux heures par jour gratuit.
Nous avions prévu de repartir demain pour Crescent Head mais décidons de rester ici un jour de plus.
Le soir venu, après l’extinction des feux, alors que nous nous trouvons encore dans le coin barbecue (il faudra que je vous explique les barbecues d’ici), nous entendons un son de griffes sur du bois juste derrière nous. C’est un possum. Qu’est ce que c’est que cette bête encore ?
C’est un marsupial de la taille d’un gros chat ressemblant vaguement à un écureuil ayant des griffes non rétractiles et une tête de kangourou.



Très curieux, et pas du tout effarouché, il vient nous voir (à moins que se soit les odeurs de notre défunt repas qui l’a attiré, humm) et s’approche de nous, nous le touchons mais ne sommes pas téméraires et ne voulons pas nous prendre un coup de griffes ou nous faire mordre.

Je fais un petit aparté pour parler des barbecues.
Ici, le barbecue est roi. L’Australie est le pays du barbecue ou BBQ en Aussie. Leurs BBQ sont bien différents des nôtres. La grille est remplacé par une grande plaque de métal, il n’y a donc ni grilles, ni charbon… On peut y faire cuire plein de choses différentes, facile d’utilisation et d’entretien. De plus, il y en a partout, dans chaque aire de pique nique en accès gratuit.
Vraiment pratique pour nous.

Thursday December 13th
SURF DAY
De magnifiques droites s’enchaînent les unes après les autres, un paradis du surf. Il y a un peu de monde à l’eau, mais à midi, je suis seul à l’eau avec deux locaux.
That’s great Mate!!

Friday December 14th
Nous disons au revoir à Scotts Head et prenons la direction de Seals Rocks situé au milieu du Myall Lakes National Park.

Nous y arrivons après avoir emprunté une petite route serpentant au milieu de la forêt.
Nous y trouvons une plage magnifique aux eaux cristallines, quelques surfeurs sont à l’eau tentant de prendre les quelques déferlantes qui s’y présente.
Nous nous mettons à l’eau pour les y rejoindre. La vague qui nous semblait petite de loin, nous surprend par sa puissance.
Gaël réussit quelques rides dans ces eaux limpides, pour Romain et moi, c’est plus difficile.
Alors que Gaël et Romain viennent juste de surfer la même vague et remonte vers moi, ils voient des ailerons à une dizaine de mètres de moi et me font de grands signes.


Ce sont des dauphins qui se rapprochent calmement de moi, passent à quelques mètres et s’éloignent. J’essaie de le filmer mais ce n’est pas évident de garder l’équilibre sur la planche et de filmer des dauphins qui ne font que passer.
Pendant ce temps, Laurie fait un petit footing sur la plage.

Saturday December 15th
Gaël et Romain décident d’aller surfer.


Tandis que Laurie bronze un peu et joue dans les vagues, je prends mon masque pour aller voir les fonds de cette petite baie.
L’eau est magnifique, j’ai l’impression d’être de retour au lac McKenzie de Fraser Island.
Je m’amuse à aller sous les déferlantes et regarder les planches passer au dessus de ma tête.

Faire des images dans ces conditions n’est pas aisé.
J’ai aussi l’espoir de revoir les dauphins d’hier.
Mais ils ne seront pas au rendez vous.

Nous partons pour New Castle retrouver notre « famille d’accueil ».



Nous leur préparons du poisson à la provençale.

mercredi 12 décembre 2007

Trip Fraser Island.

Tuesday December 6th
On se lève aux aurores pour continuer la route et arriver à Harvey Bay pour notre rdv au Aussie Trax : l’agence qui nous a permis de nous offrir notre cadeau de Noël, Le Trip sur Fraser Island.

Après un briefing sur les risques de la conduite 4x4, nous partons direction l’embarcadère et nos premiers tours de roue sur l’île.

Nous débarquons enfin sur l’Eden pour rapidement plonger dans « l’enfer vert ».



La jungle.
La vraie.
La Rain Forest.
Dominance des verts.
Des arbres de diverses tailles, des lianes, des palmiers fougères, des cris de perroquets, des chants d’oiseaux et une piste se perdant au milieu de tout ça.

Passage en mode 4x4 et Zou ! Gaël s’en sort plutôt bien, pendant les premières quinze minutes environ.

Mais c’est rapidement la panique et nous nous enlisons au premier passage, que l’on nommera, « de niveau 2 » (c'est-à-dire sable très fin, le niveau 1 étant des passages sans trop de difficulté).
Je revois en une fraction de seconde, ces images des coureurs du Paris-Dakar enlisés dans les dunes et la pensée qui à chaque fois me traverse la tête, me revient à l’esprit.

Vive la galère.

Un autre 4x4 arrive en sens inverse, puis deux autres derrière nous, le stress monte d’un coup, nous sommes en train de bloquer tout le monde.
L’un des « apprentis explorateurs », certainement plus expérimenté vient à notre rencontre, et fait ce qu’on aurait dû faire dès notre arrivée, c'est-à-dire dégonfler nos pneus à environ mi-pression.
Tout de suite, ça passe vraiment mieux.

Dans l’île, les indications ne sont pas très bonnes et nous avons peur de nous être perdu.
Le trajet dans la jungle nous semble interminable.
Mais nous voyons enfin que la forêt devient peu à peu plus clairsemée, et rapidement nous apercevons à nouveau notre Océan. Et soudainement, nous nous retrouvons sur la plage.

Je devrais plutôt dire :
« Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, Voici La Plage. »

Avec ces 90km de long environ, elle semble infinie tant à notre gauche, qu’à notre droite. Des vagues presque parfaites, une eau à la température certainement idéale.
« Pourquoi "certainement", vous ne l’avez pas goûtée, vous ne vous êtes pas jetés à l’eau dès votre sortie de la jungle ? » Pourriez vous nous demander, ben non.

En fait, il est interdit de s’y baigner car plus qu’ailleurs, il y a les risques nommés requins et box jelly fish (vous savez cette méduse qui vous laisse quelques minutes à vivre après vous avoir piquée).
Bref pas question d’y mettre un orteil. Mais ne vous inquiétez pas, cette île regorge de dizaines d’autres trésors.

En fait, cette plage sert à marée basse d’autoroute sur l’île. C’est le moyen le plus rapide de joindre le nord au sud en véhicule terrestre. Petite remarque marrante, la vitesse y est limitée à 80km/h et elle sert même de piste pour les avions de tourisme. Cela semble incroyable de rouler à 80 sur une plage, non ?

Après avoir rapidement posés nos affaires au bungalow de Happy Valley (un petit hameau de bungalow), nous filons à 20km/h vers le lac le plus proche, le Lake Garawongera.
Un tableau magnifique se dresse devant nous.


Un ciel au bleu profond, les nuances de vert de la jungle.
Les berges du lac sont formées par un sable blanc comme je n’en ai jamais vu.


L’eau est d’une couleur situé entre le jaune, l’orange, le rouge et le noir suivant les endroits.
Nous y sommes seuls et y restons jusqu’au crépuscule profitant de tout les tons donnés à cette toile par le soleil couchant.

Nous irons ensuite nous promener sur la plage à la nuit noire.
Plusieurs surprises nous y attendent.
Un ciel majestueux, des milliers de petits joyaux brillent au dessus de nos têtes.
Première surprise, je n’ai jamais vu une telle concentration d’étoiles. La seule constellation que nous réussissons à identifier est celle d’Orion. C’est quelque peu déstabilisant et tout à fait dépaysant de ne pas reconnaître les constellations qui bercent nos nuits depuis notre plus tendre enfance.

La seconde surprise est ce que nous pensons être, le photoplancton, qui est un type de plancton luminescent, particulièrement spectaculaire lors des plongées de nuit.
Ici, il est piégé à cause de la marée dans le sable humide.
Et nous le révélons en faisant glisser nos pieds sur le sable. Nous laissons alors une fugitive traînée lumineuse sur nos traces.
C’est réellement magique, nos pieds se transforment un peu en « fée clochette » soupoudrant le sol de sa poussière d’étoile vert anis.

Après cette balade sur la plage, nous nous enfonçons un peu dans la jungle en suivant une piste, espérant apercevoir la faune nocturne et en particulier le dingo.
C’est une sorte de chien sauvage d’Australie qui sur cette île est dit « pur » car non « contaminé » par les croisements éventuels avec les chiens domestiques.


Nous rentrons bredouilles car hormis quelques araignées (grosses araignées) au centre de leurs toiles, nous ne voyons rien.
La fatigue se fait sentir et après avoir planifier la journée du lendemain, nous allons nous coucher.

Tiens, au fait c’est ma fête aujourd’hui!


Friday December 7th
Programme chargé pour aujourd’hui, nous décidons d’aller explorer l’île au nord de notre campement.
Lever aux aurores, nous filons sur la plage et arrivons les premiers à Eli Creek. Une petite rivière serpentant paresseusement au milieu d’une végétation luxuriante.
Quel bonheur de se retrouver seuls en cet endroit plein de magie. Nous nous attendons à voir à tout instant des petites fées au détour d’un coude de la rivière.
L’eau est rafraîchissante.


Nous remontons le courant sur quelques centaines de mètres puis nous nous laissons porter par lui à la redescente.

Douce quiétude de ces lieux.

Rapidement troublé par l’arrivée d’un car de touriste 4x4, mais allez-y, nous, nous avons fini notre petit tour.

On rembarque dans le 4x4 pour prendre la direction de Maheno Wreck, l’épave d’un navire s’étant échoué là dans les années 30.

Un sorte de vestige avant l’heure, de notre civilisation moderne.


Le temps fait vite son œuvre et il ne reste qu’un squelette d’acier rongé par la rouille.
Je me demande alors quels vestiges de notre civilisation vont visiter les touristes de demain ?
Nous, qui sommes si fier de notre progrès technologique ?
Les civilisations que nous disons antiques, ont réussi à bâtir des monuments qui ont su résister à deux millénaires voire plus, alors que nos navires d’acier ne sont même pas capables de résister à un siècle.

Quelles traces laisseront nous dans le temps ?
Le réchauffement climatique peut-être.

Laurie et moi testons un peu la conduite 4x4 (il n’y a que deux conducteurs déclarés) puis Romain prend le volant pour nous conduire au Lake Allom.

Après quelques kilomètres sur la plage, c’est à son tour de faire la connaissance avec les pistes traversant la jungle.
Nous nous arrêtons quelques instants, le temps de se sentir petit au milieu de ces arbres géants et de cette végétation luxuriante.



Au passage, nous admirons la Knifeblade Sandblow, une immense dune de sable envahissant peu à peu la jungle ou c’est peut être l’inverse, une des dernières dunes à résister à l’envahisseur végétal.
En fait, cette île devait être avant une immense dune de sable, et peu à peu la flore et la faune ont dû y prendre pied.

Nous arrivons au Lake Allom.
Il ressemble un petit peu à celui d’hier, mais en plus sauvage, il y a plus de roseaux mais surtout, il y a des tortues se baladant dans les eaux du lac.
Nous en faisons le tour par un petit sentier passant un peu dans différents types de végétations, de la forêt « sèche » à celle plus humide.
Nous reprenons la route ensuite pour rentrer à notre camp de base via une longue boucle (environ 4O km de pistes) dans les terres.

Pendant le trajet, un panneau nous annonce un lac à quelques kilomètres de marche de là, nous décidons d’aller y jeter un coup d’oeil afin de voir la faune en dehors des chemins touristiques.
Après environ deux kilomètres de marche à travers le Bush (je ne sais pas exactement à quoi ressemble le vrai bush mais ici ça ressemble vraiment à l’idée que je m’en étais fait).
Heureusement pour nous, le soleil est plus ou moins caché par les nuages, et la température est largement supportable. Nous arrivons néanmoins en sueur au lac.
Il n’en vaut pas exactement le détour. Quelques tortues nous accueillent.
Heureusement la marche nous a permis de voir des paysages différents que dans le reste de l’île.
Un paysage beaucoup plus sec, composé d’eucalyptus, d’arbres fougères et d’une sorte de yuccas qui a la particularité d’être assisté par le feu lors de son cycle de reproduction.

Je m’explique, en fait, le feu permet une dispersion optimale de ces graines. Plutôt étrange non ?
En fait, en Australie de nombreuses plantes se sont adaptés au feu et même l’utilisent. Le feu nettoie les forêts en brûlant toutes les petites plantes un peu envahissantes, les vieux arbres ou ceux malades et fertilise les sols.
Ce qui permet une régénération des forêts.
Nous qui le considérons comme un élément destructeur, ici il favorise la vie.

Au retour, nous décidons de faire un petit détour par « notre lac » (Lake Gawarongera), histoire de se rafraîchir un peu.
Laurie et moi reprenons le volant, et goûtons aux joies de la conduite sur piste sur quelques kilomètres.
Passage dans le sable fin pour moi et passage dans trous, bosses et racines pour Laurie. De bonnes sensations et simultanément pas mal de stress car le véhicule fait un peu ce qu’il veut (est-il normal de continuer à aller tout droit alors que j’ai tourné le volant de plus de 90° ???).

Retour à la base, et là, surprise, nous ne sommes plus seul.



Deux groupes sont arrivés pendant notre absence, sud-coréens et hollandaises/allemands.
Nous passons une excellente soirée en leur compagnie, nous allons tous sur la plage pour leur montrer l’effet « photoplancton » dans le sable.

Romain, Laurie et moi éprouvons la même chose alors, cette sensation en regardant ce ciel étoilé unique : c’est la dernière fois que nous vivons ce moment magique.
L’émerveillement de nous voir si petits face à l’immensité de l’univers, nos amis « d’un jour » en train de délirer avec nous, la venue impromptue d’un dingo curieux s’invitant à la fête (et dire qu’ils sont soit disant sauvages et craintifs).
J’en suis encore ému rien qu’à l’évoquer par écrit, et j’espère que cela restera gravé en moi.
Suite à cette soirée unique, je suis bien décidé à profiter à 200% de cette aventure qui nous est donné de vivre. Et par extension, de la vie en général et de tout ce qu’elle nous offre.



Saturday December 8th
Une journée au timing serré nous attend car il reste beaucoup de chose à voir mais nous devons nous rendre à l’embarquement pour rejoindre le continent.
Nous devons faire des choix difficiles.
Nous traçons sur la plage direction les Rainbow gorge et la Kirrar Sandblow.

Après un bref parcours à pied, nous nous retrouvons au milieu du désert ou sur la lune suivant l’endroit où nous regardons.



Du sable fin partout et de différents tons allant du blanc au noir en passant par le rouge et l’or, des roches si chargées en fer qu’elles ressemblent à l’acier rongé par la rouille de l’épave du Maheno.
La séance photo s’éternise un peu et nous retarde pour la suite, mais ce n’est pas tous les jours que l’on peut bénéficier d’une telle vue.



Nous reprenons vite la route, et après un peu avoir hésiter sur la direction à prendre en fonction du temps restant, nous décidons d’aller au fameux Lake McKenzie.

Il paraît que c’est le joyau de cette île.
A l’arrivée, nous sommes étonnés par le monde présent sur les lieux (en comparaison avec le reste de l’île et tout ce que l’on a pu voir jusqu’à présent).
De nombreux dingos sont ici aussi, histoire de profiter de l’aubaine qu’est le touriste prenant son pique nique.
Ils montent sur les toits des 4x4, arrachent les bâches des pick up à la recherche de nourriture.
Avec Gaël, nous essayons d’en chasser un d’un pick up en train de s’intoxiquer en mangeant des sacs plastiques contenant sandwichs ou autres friandises, mais il ne bouge pas d’un poil et nous regarde, menaçant.
Nous comprenons après, pourquoi ils se comportent ainsi, malgré les interdictions, certains n’hésitent pas à les nourrir.

Le Lac.


Incomparable, nous en restons bouche bée.
Un fin sable blanc, une eau allant du blanc au bleu profond en passant par le bleu turquoise et tout autour, la jungle et toutes ses nuances de vert.
Et finalement, pas tant de monde que ça sur la plage.
L’eau est à la température idéale.
Le paradis.
Nous nous éclatons dans l’eau pendant qu’un dingo parcoure la plage de serviette en serviette un peu comme les vendeurs de chichis sur nos plages l’été.
Difficile de quitter ce paradis pour nous rendre à l’embarcadère, nous profitons une dernière fois de cette eau et quittons à contre cœur cet endroit idyllique.

Sur le bateau du retour, nous partageons tous cette même sensation de chute du paradis originel.
Autour de nous, tous les passagers sont plongés dans leurs pensées, revivant leurs souvenirs à chaud et en photos.

Nous passons la nuit à Harvey Bay. Attaque de moustiques et de sand flies (petites mouches à peine visible qui passent au travers des moustiquaires, bref cauchemar des campeurs que nous sommes).



Sunday December 9th
Nous faisons notre plan de trip lors du petit déjeuner. Notre première direction sera Noosa Heads : Retour vers le Sud.
Nous n’irons pas plus loin au Nord.
Un peu de surf le matin.
Effectivement, lors de notre précédent passage, nous n’avons pas pris le temps de visiter le Noosa Heads National Park qui paraît-il, vaut le détour dixit nos amis québécois.
La chaleur nous accable aujourd’hui.
Une belle balade de quelques kilomètres autour du cap. Que nous écourtons un peu, pour nous arrêter sur une sympathique petite plage.





Après quelques brasses, nous apercevons des dizaines de raies cachées dans le sable et décidons de sortir précipitamment de l’eau.
Retour au van, repas, attaque de moustiques et dodo.

Monday December 10th
Départ pour Byron Bay et retour dans l’état du New South Wales.

Road trip (suite)

Sunday december 2nd
Après un autre petit déj’ royal, nous nous préparons au départ. Nous faisons un checking de tout les « trésors » que renferme notre van.
Sans métaphore, ça donne : nous le vidons, faisons le tri et réarrangeons à notre sauce, histoire de savoir ce dont nous disposons et de nous faire un peu de place.

Cette fois, c’est parti, l’aventure commence vraiment après ce « tour de chauffe », nous ne savons pas trop où nous dormirons ce soir.
Nous en avons une vague idée tout de même, direction Crescent Head à environ 400km au nord via la Pacific Highway (je donne tout ces détails au cas où quelques uns d’entre vous, aurez l’idée saugrenue de suivre notre pérégrination sur une carte ou sur Goog**Earth).

La Pacific Highway, elle n’a de Highway que le nom. Tantôt une 2 x 2 voie ressemblant un peu à nos autoroutes, tantôt un simple route ressemblant à l’une de nos nationales voire départementales.

Difficile de décrire les paysages australiens que nous traversons alors. En fait, c’est un mélange de plein d’endroits différents sur Terre.
Parfois alors que nous traversons de grandes étendues vallonnées d’herbes vertes sur lesquelles broutent des belles vaches qui n’ont rien à envier à nos vaches normandes, et bien justement nous pourrions penser être en Normandie.
Puis quelques kilomètres plus loin, en traversant une petite ville à l’unique rue principale, nous sommes au Texas ou dans une petite ville américaine.
Une demi heure plus tard, nous sommes en pleine jungle « Rain Forest », des immenses eucalyptus bordent la route, à leur pied de grandes fougères et autres GPNI (grandes plantes non identifiées) ainsi que quelques palmiers tentant d’atteindre le sommet formé par les feuillages des eucalyptus.
Enfin après avoir traverser une rivière (entre nous, ressemblant en un peu moins large à notre Rhône), nous apercevons des villas sur pilotis et leur style colonial nous plonge en Louisiane, à Cuba ou encore en Amérique du Sud.
C’est cette alternance de paysage que nous voyons depuis le départ de Newcastle.

Sur la route, nous apercevons de temps à autre au milieu des chevaux et des vaches, des kangourous.
Mais toutefois, cela reste un peu trop fugitif pour que je rentre dans les détails maintenant, je le ferai lorsque nous en verrons de plus près et plus longtemps.

Nous arrivons à Crescent Head au crépuscule.
Petit clin d’œil pour Peter et les amateurs de rugby, nous apercevons un troupeau de kangourous sur le terrain de rugby municipal. Go !! Wallabies !! Go !! (Nous n’avons hélas pas pu prendre de photos).

Crescent Head.
Une petite ville que je qualifierais presque de hameau suisse (pourquoi suisse ? Pas vraiment pour les chalets, mais plutôt par le « luxe » des maisons, la verdure alentour).
Petit hameau, qui a cependant son terrain de golf au bord de l’Océan et plusieurs terrains de rugby.
Une plage (d’environ 30 km de long), de mignonnes petites droites (vagues déferlantes sur lesquelles on surf vers la droite), que demande le peuple ?
Peut-être un peu plus de lumière pour se préparer à manger et s’installer pour la nuit. Nous nous promettons d’essayer d’arriver plus tôt sur notre lieu de couchage la prochaine fois.
Nous nous installons sous un eucalyptus sur un parking et tentons la formule « dormir à 4 dans le van » avec une légère appréhension. Va-t-on pouvoir y dormir à 4 ?
Laurie se glisse au dessus de nos têtes, dort comme un loir, nous 3, dormons serrés sur la banquette arrière. Un poil inconfortable certes, mais bien pratique lorsque comme ici, nous ne pourrons pas dormir selon la formule « 2 dans la tente / 2 dans le van ».
Demain soir, nous verrons, mais nous allons peut-être tenter de dormir à 2 en haut et 2 sur la couchette du bas.
Franchement, nous sommes vraiment content d’avoir acheté ce van super aménagé (cf sa description), avec le toit mobile, tout plein d’accessoires utiles (bon pour certains, nous n’avons pas encore trouver l’utilité mais nous trouverons le moment venu) … Plutôt que l’espèce d’Espace que nous avions vu chez un car dealer, où nous aurions eu juste une banquette dépliable en « lit » sous laquelle nous aurions peut-être pu y glisser que nos sacs.

Monday December 3rd

Nice view for the breakfast


Petite session de surf matinal. Les vagues sont un peu petites mais bien régulières, et lorsque nous arrivons à en rider une de la série, c’est excellent.
Gaël en a surfer une sur environ 100m. Nice Dude !! Wouuuuuu !!

Bon c’est bien tout ça mais il est presque midi alors Let’s go ! Direction LA mythique Byron Bay.
Un peu l’une des Mecques du surf international.
Toujours le même type de paysage défile devant nos yeux.
Toutefois plus on remonte vers le Nord, plus les forêts sont clairsemées. Il y a moins de palmiers, fougères… mais toujours autant d’eucalyptus. Ce qui donne un effet moins jungle tropicale.
Sur la route, nous voyons un train australien, « rien de très original » me diriez-vous.
Sauf qu’ils fonctionnent au diesel et qu’ils ont plusieurs motrices à l’avant et font je ne sais combien de centaines de mètres de long. C’est bien simple, celui que nous voyons alors, mettra plus d’une minute à défiler devant nous.
Finalement, nous rendre à Byron Bay serait trop long pour y arriver avant la nuit donc nous nous arrêtons à Evans Head. Les Evans sont partout, jusqu’à l’autre bout du monde !

Thursday December 4th
Nous reprenons la route pour Noosa Heads via Byron Bay. En y passant, Byron Bay nous semble très prometteur. Que des jeunes, la planche au bras de partout, ambiance donc très surf.
Le sapin de Noël qui y est dressé à des « boules de Noël » en forme de peace & love, ça nous fait bien marré. Nous n’avons pas trop le temps de s’y arrêter mais nous nous promettons d’y passer lors de notre redescente vers le Sud.
Nous arrivons à Noosa Heads dans l’état du Queensland, quelques heures plus tard après s’être un peu perdu dans Brisbane.

Noosa Heads ressemble beaucoup à St Tropez ou Juan les Pins pour ce qui est de l’ambiance, très hype, bon chic, bon genre ou encore m’as-tu vu.
Difficile d’y trouver un Pub pour y boire une bière avec un couple de québécois rencontré au camping. Que des Lounge Bar… Le seul que l’on trouve, est finalement le club des life guard. Très chicos aussi, mais bon on s’est fout, on y boit une bière sur une terrasse donnant sur la plage alors ne faisons pas nos difficiles.

Wednesday December 5th
Session surf puis demande de renseignement sur les possibilités de trips sur Fraser Island.
Une île paradisiaque il paraît, mais l’embarquement se fait demain matin 8h à Harvey Bay se situant à environ 2h30 de route (je parle en temps de trajet et non en kilomètres, car notre van ne roule qu’à 90km/h max…). En plus de ça, nous devons nous arrêter pour faire des courses pour ces quelques jours d’excursions.
Le timing va être serré.

Bon nous allons entrer dans la séquence frisson. Âmes sensibles s’abstenir. Les scènes qui vont suivre contiennent des scènes qui peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes.
Clin d’œil à Simba, Did et tout les fans du genre.
Effectivement, nous sortons du super marché à la tombée de la nuit. On nous avait fortement déconseillé de rouler la nuit à cause des kangourous. Mais là, nous n’avons pas le choix, il nous reste environ 2 bonnes heures de route pour arriver à Harvey Bay.
Nous nous retrouvons en plein dans l’orage que nous suivions il y a peu. De véritables trombes d’eau avec une visibilité quasi nulle qui. Ce que l’on ne nous avait pas dit, c’est que les Trucks, le soir roule comme des tarés sur des autoroutes à une seule voie. Résultat, il y en a sans cesse un derrière notre van. Et encore, quand je dis « derrière », disons plutôt, presque avec nous sur la banquette arrière.
L’un d’entre eux d’ailleurs manque de peu de nous foutre dans le décor en nous doublant puis « en oubliant » en se rabattant qu’il fait 30m de long.
Bref les truckers fous + la nuit + le risques des kangourous kamikazes + l’orage = nous décidons de tourner à la première route que nous apercevons (oui, les autoroutes australiennes n’ont pas de péages, traversent parfois des villes avec des feux rouges…).

L’orage se calme et s’arrête peu de temps avant que nos arrivions dans une ville au nom inconnu.
Pas vraiment une ville d’ailleurs, mais plutôt une rue perpendiculaire à la notre, 3 ou 4 maisons, un bar (il semble y avoir des gens à l’intérieur) et ce qui semble être de prime abord une station service.
En face de nous, une cabine téléphonique éclairée par le faisceau lumineux de l’unique lampadaire de la ville. Derrière cela, un parking ou peut-être un champ car il y a une sorte de tracteur garé dans la pénombre.
Nous ne nous garons pas trop loin de la cabine téléphonique. La lumière du lampadaire, c’est pratique pour se préparer à manger.
Une sorte de râle provient de la station service et une silhouette s’avance en claudiquant vers nous… Euh non, là je m’égard mon imagination s’emballe et me joue des tours, à Romain aussi d’ailleurs.
Quelques mètres derrière la cabine téléphonique, nous apercevons des toilettes publiques à la lueur de nos lampes torches.
Gaël s’y rend, s’attendant à voir un cadavre découpé derrière une porte de toilette tellement ces chiottes sont glauques.
Laurie aimerait téléphoner mais le combiné est couvert de crasse et l’ensemble de la cabine grouille d’insecte en tout genre.
Nous décidons de nous faire à manger. Nous avons prévu une superbe pièce de beefsteak.
Mais à peine a-t-on commencé à cuisiner qu’il se remet à pleuvoir. Nous rangeons tout et cherchons du regard un endroit où s’abriter de la pluie et continuer à cuisiner. Le auvent de la « station-service » serait idéal mais il est occupé par un gros 4x4.

Pas loin, il semble y avoir du monde dans le pub.
J’y vais avec Laurie.
Le pub est une sorte de bar PMU local.
Il n’y a qu’un seul client accoudé au bar qui nous regard d’un œil pas très frais quand on rentre.
Le patron derrière le bar nous accueille d’un « ‘d evenin’ ».
Hum, la communication va être difficile.
Nous semblons réussir à lui faire comprendre que nous aimerions nous garer sous l’abri pour finir de cuisiner et aimerions savoir s’il est possible de bouger le 4x4 qui y est garé.
Il est beaucoup moins aisé de comprendre sa réponse.

A priori, le 4x4 appartiendrait à un mec qui vit dans la caravane garé un peu en retrait entre la « station-service » et le bar. Et il nous déconseille fortement d’aller lui demander.
Hum pas rassurant.
Un peu blasé, nous faisons demi tour, nous allons devoir nous contenter de ce que nous avons et devoir faire avec la pluie.
Mais juste au moment où nous allons sortir, le client nous interpelle. Il semble nous inviter chez lui pour finir de faire à manger et nous demande juste de le suivre jusqu’à chez lui.
Nous rejoignons les autres, et attendons.
Il passe devant nous en pick-up et s’arrête dans l’allée d’une maison 30 mètres plus loin.
Une maison toute simple avec un étage, la porte principale se trouve à l’étage au sommet d’un escalier et le rez-de-chaussée, quant à lui semble être occupé par le garage.
Juste avant de rentrer, il nous sort un truc du genre « j’espère que vous n’êtes pas des voleurs, j’ai un fusil à pompe au premier. »
« Non je déconne ! Je n’ai que des couteaux, je suis boucher ».
Ouais, ouais, ouais.
En fait, sous la lumière de son entrée, nous pouvons alors le détailler un peu plus.
Un peu bedonnant, il porte une chemise et un jean, une barbe et des lunettes.

Il nous ouvre la porte de son garage et nous y entrons à sa suite.
Si l’ambiance de la ville était glauque, que peut-on dire alors ?!

Nous franchissons un nouveau seuil dans le glauque et nous nous retrouvons dans un décor parfait pour un film d’horreur qui pourrait alors s’appeler « Le boucher de Gunalda» (c’est le nom de la ville dont il nous donnera le nom plus tard).
Juste en entrant à droite, des bâches et rideaux en plastiques son tendus du sol au plafond pour dissimuler ce qu’il y a derrière.
Un matelas est posé dans le coin en face de nous.
Sur sa droite entre le mur du fond et les bâches, il y a un « petit salon ».

Une vieille télé et une toute aussi vieille chaîne hi-fi sont posées sur une table le long du mur et un tas d’objet hétéroclites y sont répandus, posés là en vrac. Des canapés défraîchis entourent une table basse constituée d’un verre épais posé sur une sculpture représentant 2 corps enlacés.
Au fond du salon, nous voyons un frigo couvert de tâches sombres, ainsi que des tiroirs, une machine à laver… J’aperçois un manche en bois sous un canapé.
Hum hum…
Romain l’aperçoit aussi, me jette un regard entendu et se penche pour le prendre. Nous respirons alors, ce n’est pas un couteau, mais juste une petite pelle de jardinage.
Passé le « salon », nous voyons sur notre gauche, une porte menant vers un jardin, à gauche de cette porte se trouve un escalier montant au premier. Entre les deux, des toilettes.

Il nous dit de rester ici et qu’il revient bientôt, puis il monte au premier, en nous disant de poser notre nourriture sur la machine à laver.
Nous nous regardons et savons que nous pensons tous à la même chose, « Le boucher de Gunalda ».
Il redescend quelques minutes plus tard avec son chien et un pack de bière. Un chien genre « petit mais vicieux ».
« His name is Spad, he’s a good dog » dit-il en nous tendant le pack.
En nous regardant avec appréhension, nous en prenons chacun une.
Il nous propose de sortir sur la terrasse. Nous jetons tous un dernier coup d’œil sur notre nourriture pour voir s’il ne tente pas d’y mettre du poison.
Dehors, une table en plastique recouverte d’une sorte de nappe, sur laquelle se trouve, un marteau parmi d’autres outils.
Une trottinette pour gamin est renversée dans l’herbe.


« Nos amis vont-ils survivre au Boucher de Gunalda, suite au prochain épisode. »

samedi 1 décembre 2007

Road Trip


Friday November 30th
A vrai dire, le Road Trip ne commencera que ce soir car nous n’aurons le van qu’à partir d’environ 16h.
Après avoir passé une nuit quelque peu « difficile » en dormant dans la plus petite chambre pour 2 personnes, nous décidons de nous faire une petite balade dans le Sydney Harbour National Park (la suite du petit chemin où nous nous étions promené l’un des premiers jours) et d’y pique niquer.
En fait, si le début de la promenade (autour de Shelly Beach), semble être dans la jungle, la suite ne lui ressemble en rien.
Nous sommes véritablement dans le Bush Australien, bon, celui-ci a dû subir, il y a quelques années un Bush Fire, car la majorité des grands arbres sont brûlés. Mais la vie reprend vite ses droits et il y a une grande variété de petits buissons et arbustes. Un peu comme une jungle, mais en beaucoup plus sec, ou peut-être une sorte de garigue avec de grands arbustes.
Nous arrivons après quelques déambulations en haut d’une falaise surplombant l’Océan ……… (je vous laisse deviner). Un point de vue magique, d’autant plus magique qu’après quelques instants, qu’elle fût pas notre surprise de voir une baleine (à bosse, on pense) et son petit faire un grand saut hors de l’eau à 3 ou 400 mètres de nous.
Puis elles ont nagé un peu en se « faisant bronzés les nageoires pectorales » de temps en temps dans un sorte de « au revoir », puis disparurent.
Nous avons visité quelques « vestiges » de la 2nde guerre mondiale, et d’un coup, nous nous retrouvons au milieu de la civilisation.
Une route, des bruits de chantiers et un sentier passerelle métallique (une sorte de passerelle métallique à 20 ou 30 cm du sol traversant la forêt) qui débouche sur un grand jardin (gazon, magnifiques arbres entretenus…) d’une sorte de complexe d’habitations typiques.
L’endroit idéal après une marche en plein soleil pour pique niquer.
L’ambiance est un peu bizarre à mi chemin entre un séminaire d’entreprise et une secte. Nous nous installons sur le gazon nous attendant à nous faire chasser assez rapidement.
Mais finalement, les seuls « locaux » s’intéressant à nous seront les oiseaux.
Plus exactement 2 pies.
La seule ressemblance avec les nôtres est la couleur de leur plumage noir et blanc.
Mais les plumes ne sont pas réparties de la même manière. Si nos pies jacassent, ici elles ont un chant des plus harmonieux totalement surprenant de la part d’une pie. Surtout quand celle-ci chante en vous regardant manger votre sandwich et semble vous réclamer un bout comme un chien.
Au retour (par la route), nous voyons notre premier panneau de signalisation « Beware Bandicoots ».

Quelques heures plus tard, nous avons enfin notre van, et sommes en route pour Newcastle (200km au Nord de Sydney) où nous sommes attendu par Keith et Louise, des amis des parents de Gaël.

Quel accueil !!! C’est vraiment génial d’être accueilli ainsi à l’autre bout du monde.

Saturday December 1st
Une unique journée et tant de choses à raconter.
Tout d’abord un petit déjeuner royal.
Puis direction le Tomaree National Park. Une colline surplombant l’entrée de la Shoal Bay.
Nous suivons alors un chemin s’élevant doucement au milieu d’une magnifique forêt d’eucalyptus ou gumtree. Nous parcourons encore les « chemins-passerelles » (dont le rôle est d’éviter que les piétons abîment les sols en marchant) et au détour d’un virage, nous apercevons juste au dessus de nous, un immense lézard (un peu moins d’1 mètre) ressemblant un peu à un varan.
Nous en verrons plusieurs par la suite en montant et redescendant la colline.
La vue en haut est époustouflante.
L’Océan Pacifique et son immensité, quelques petites îles (dont l’une d’ailleurs porte le nom de Little Island), des plages et de la forêt à perte de vue (cf : un décor de Far Cry pour les connaisseurs).

Nous voyons nos premiers pélicans juste avant de partir pour Nelson Bay. Je ne pensais pas que c’était aussi gros.

Mais aussi chose plus rare, à quelques mètres au dessus de nos têtes, un koala.

Notre premier koala.

Nous sommes comme des fous.
Une « petite » boule de poils (de la taille d’un petit chien tout de même) accrochée à une branche d’eucalyptus.
De petites oreilles ressemblant plus à une touffe de poils et un gros nez arrondi en « plastique ».
On en verra 5 au total aujourd’hui, chose rarissime il paraît.
Personnellement, j’y vois un bon signe, une bonne augure, la Terre Australienne nous accueille en son sein.
A Nelson Bay, nous surfons et nous amusons tous dans les vagues.
Laurie y a son « 1er cour de surf : Comment faire de la luge à plat ventre poussée par une déferlante ? ».
« Hé ! Comment ça c’est tout ?! C’est la leçon numéro 1 du petit surfeur illustré, okay… »



Dans la voiture, sur le retour, Gaël et Romain, ont aperçu des kangourous.
Pour remercier nos hôtes de ce charmant accueil, nous leur préparons un « petit » plat de pâtes à la Carbonara et en dessert, des fruits avec glace à la vanille et coulis de chocolat.
Un régal pour les papilles qui a l’air d’avoir ravi Keith, Louise et Paul (leur fils).